Sainte Macrine est née vers 327. Elle est l’aînée d’une famille nombreuse et profondément chrétienne. Son père, Basile l’Ancien, exerçait le métier de rhéteur à Néocésarée dans le Pont. Nous ne connaissons pas le nom de ses soeurs, mais ceux de ses frères ne nous sont pas inconnus : Basile le Grand et Grégoire de Nysse sont les plus célèbres. Macrine, s’orienta très tôt vers la vie contemplative et exerça une influence décisive sur Basile de Césarée et Grégoire de Nysse.
Grégoire de Nysse écrit la Vie de Macrine au plus tôt vers 380, au plus tard en 383, au sommet de sa carrière, aux plus belles heures de son rayonnement spirituel. Ce texte, contemporain de la Grande Catéchèse, est le versant spirituel des vérités de la foi ; il en est l’illustration.
On connaît l’occasion immédiate de la rédaction de ce texte. Au cours d’un voyage qu’il fit en Arabie, afin d’y rendre compte des décisions du premier concile de Constantinople (381), Grégoire rencontre Olympios auquel il parle avec émotion de la mort récente de sa soeur. Séduit, Olympios demande à Grégoire de mettre ce récit par écrit pour qu’il serve d’exemple aux moines et aux moniales.
La vie de Macrine, telle qu’elle est présentée par son frère Grégoire de Nysse, peut être relue à travers le prisme de la vie liturgique et servir de modèle à la vie monastique. Cliquez pour télécharger l’article.